Oui, surtout quand on se couche trop tard.

J’annonce le tableau. C’est LUNDI. Il faut froid (déjà), et tu as la tête tellement enfoncé dans le derrière que tu es à moitié bigleuse. Donc dans l’ordre des choses, tu te prends soigneusement la tranche de la porte dans la tête. Oui la porte que tu as poussé énergiquement, mais qui a rebondi sur ton pied. Et que tu prends dans la tête. Dans le front.

Puis ces matins là, même un café, deux cafés, 3 cafés, 4 cafés, ne peuvent rien à ton état. Tu es fatiguée mais en plus tu rentres dans un état de nervosité effroyable, et tu t’énerves sur tout ce que tu peux. Au pif: la chaise, la 5éme tasse de café que tu viens de renverser toute propre, dans la cuisine que tu as nettoyé la veille. Ou l’homme qui se trouve par là. ET FORCEMENT, en plus d’être crevée, de mauvaise humeur, tu ressembles à rien. Logique. Enfin, si, tu ressemble à quelque chose du genre ça.

Ces mêmes matins, tu ne peux même pas prendre de douche pour te réveiller, vu que tu l’as prise avant de te coucher, donc tu es définitivement condamnée à errer dans le monde du pâté. Et tu te décides à faire du café, vu que tu viens de finir ce qui restait.

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J’adore mes voisins, ils sont merveilleux.

Non ce n’est pas vrai, en vrai (je redonde je sais), je les déteste.

Dans mes fantasmes les plus fou, voisine du bas, elle se prend un coup de pelle (et hop par la fenêtre), celui du haut, je lui balance sa perceuse en pleine face, mais du genre très très fort.

Je vais faire que ceux du bas aujourd’hui, sinon nous allons jamais en finir.

Ceux du bas, alors là, c’est gratiné. Je sais même pas par ou commencer.

Commençons, par le commencement. C’est logique, non ?

Bon eux, on les a connu parce qu’un aprem, ça sonne à l’appart : « dingg donggg »

– Lui : « oui bonjour, désolé de vous déranger, mais faut pas le prendre mal mais vous faite trop de bruits »

– Moi : « PARDON ? »

Voilà ça a commencé comme ça, palpitant n’est ce pas ?

Nous avons fini par nous mettre d’accord, que c’est le voisin du haut qui fout le bordel et que ça raisonne de partout. Sur ce, moi j’enchaine toute euphorique de pouvoir pourrir quelqu’un à plusieurs, de me sentir comprise :

« ahhh mais vous l’entendez aussi ce putain de gosse qui hurle toute la journée (surtout le matin à 6h), j’en peux plus ! »

Gros blanc. Le gosse, c’est le sien.

Enfin bref, étant donné que ça ne faisais que peu de temps que nous étions dans cette résidence, que eux aussi, et que je suis une personne courtoise, je les ai invité pour un espèce de gouter, avec sa femme…et ses gosses. C’est sans vous dire, la plus GROSSE erreur de toute ma vie.

Cette après midi là, ils sont arrivés, avec leur gosses. La deuxième PLUS GROSSE erreur de ma vie, c’est avoir fait un gâteau au chocolat (putain mais je suis trop gentille moi des fois, ou trop conne, au choix). La nana, elle met son gosse de 3 ans sur les genoux, et le fait manger, et là. Là, sous mes yeux complètements horrifiés, je vois des morceaux de gâteaux qui tombent un à un sur mon BEAU tapis BEIGE ; Et l’autre là, elle ne bouge pas, elle continue. J’ai ramassé les morceaux de gâteaux à ses pieds, elle n’a pas bougé cette connasse. « oh mais c’est les enfants çaaaaaa » qu’elle me sort. Je t’en foutrais moi. Et l’autre gamine, à côté, qui se roule sur mon BEAU canapé BEIGE, avec un morceau de gâteau.

*** je suis à limite de l’évanouissement***.

(et c’est là que je passe pour Bree Vandekamp?)

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